Royal Cercle Horticole & Avicole St Amand de Sirault
Vous pourrez, découvrir au fil des saisons, leurs diverses activités.
Amateurs de Jardinage, venez écouter leurs conférences....
Prochaines activités du Royal Cercle Horticole de Sirault pour
2024 -2025
Conférence et formation horticole
Petit Salon
- Le mardi 14 mai à 19h00, formation horticole : la culture de l'asperge et de l'artichaut. M Wasterlain Philippe.
-Le mardi 11 juin à 19h00, formation horticole : les cultures dérobées et intercalaires. M Vandenhende Jacques.
- Le mardi 10 septembre à 19h00, formation horticole : les bulbes d'automne M. Mary André.
- Le mardi 12 novembre à 19h00, formation horticole : les plantes vivaces de nos jardins. M Wasterlain Philippe.
- Le samedi 14 décembre à 16h00 : l'acidité des sols et les remèdes pour les légumes et les pelouses, M Daniaux Michel.
Week-end Automnal 2024 (La Marine et les fleurs)
Salle Omnisports de Sirault
Les 28 et 29 septembre,
Marches ADEPS
Salle Omnisports de Sirault
Janvier 2025
Distances : 5 - 10 - 15 - 20 Km
Départ : Salle Omnisports de Sirault (Face à l'église)
Renseignements :
Président : Monsieur Roman Bernard 065/620674 e 0492/700 858
Local: rue du petit salon, 11 7332 Sirault
email : rchs2008@hotmail.be
Expostion les 65 ans du Royal Cercle Horticole et Avicolede Sirault 2023
Le petit jardinier, les réflexions de notre ami Arthur
Nos semis de fin de saison
Le sol étant beaucoup plus chaud qu'au printemps, la germination est plus rapide mais, compte tenu que l'on peut encore avoir beaucoup de soleil, une humidité du sol suffisante doit bien souvent être maintenue par arrosage. Pour mémoire, voici quelques plantes à semer actuellement :
La mâche à grosses graines est la plus résistante et la plus productive, elle peut être semée de mi-juillet à octobre. Le terrain doit être tassé, elle n'aime pas la terre creuse. Pour maintenir le sol humide, une toile de jute peut le recouvrir avant l'apparition des plantules. Il est préférable de la semer en ligne afin de maîtriser plus facilement la prolifération des adventives.
Le cerfeuil peut être semé de mars à septembre mais les derniers semis ne monteront pas en graine et donneront une repousse importante après l'hiver.
Des scaroles, des endives frisées et des laitues d'hiver peuvent encore être semées dans la première moitié de septembre dans un endroit abrité. Les plantes devront être éclaircies et rester en place (repiquage = retard). Si les gelées ne sont pas trop vives, et moyennant quelques protections, nous pourrons encore les consommer au printemps.
Le cresson alénois, semé à l'ombre ou à mi-ombre en septembre, pourra être consommé avant les gelées compte tenu de sa croissance rapide.
L'épinard d'hiver, semé jusque mi-septembre, résiste jusque -10°. Il donnera sa pleine production au début du printemps.
Le navet, semé jusque mi-septembre, peut encore donner de belles boules. Il faut choisir les variétés hâtives qui arrivent vite à maturité. Ceux qui ne seront pas consommés avant le gel devront être protégés ou mis en silo.- Septembre est le meilleur moment pour le semis des pelouses. Les jeunes pousses résistent au froid, elles seront bien implantées pour affronter la chaleur de l’été suivant et surtout la sécheresse.
Début septembre est aussi la période limite pour les semis d’engrais verts. Ceux-ci apportent des éléments nutritifs aux cultures à venir, limitent la propagation des mauvaises herbes, préservent la structure du sol et son lessivage. Ils attirent aussi les insectes auxiliaires. Il y a lieu de veiller à ce que l’espèce choisie soit d’une famille botanique différente de celle de la culture précédente et de la suivante.
Arthur
La biodiversité
Favoriser la biodiversité dans nos jardins permettra non seulement aux ennemis naturels des ravageurs de nos cultures de mieux assurer leur tâche mais également favorisera la présence de bon nombre d’insectes pollinisateurs.
Il est donc intéressant de garder quelques plantes sauvages qui abriteront coccinelles, syrphes, chrysopes et autres dont les larves consomment bon nombre de pucerons. Afin d’assurer la survie de ces alliés, il faut bien entendu éviter les pesticides qui tuent indistinctement toute espèce d’insectes, nuisibles ou non. Ils peuvent même détruire des couvées de mésanges.
Si seulement quelques pucerons sont présents, ceux-ci peuvent disparaître sans notre intervention mais, si l’attaque persiste et est trop importante, purins ou savon noir nous en débarrasseront. La grande ortie est aussi l’hôte des pucerons qui attirent immanquablement les coccinelles. De plus, ses feuilles nourriront les chenilles de papillons de nuit, vulcains et petites tortues.
Un autre avantage de la biodiversité dans le potager est le fait que les odeurs mélangées de ces plantes déroutent les ravageurs.
Un hôtel à insectes, un coin de pré fleuri et de multiples plantes sauvages seront hautement appréciés par les pollinisateurs. Ceux-ci peuvent être présents dans nos jardins en toute saison (constaté ces 9 et 10 février un bourdon et des abeilles sur des fleurs d’hellébores). Ces insectes seront d’autant plus vite présents, dès la floraison de nos fruitiers et de nos légumes-fruits, si notre jardin les accueille en toute saison.
Parmi les plantes appréciées des butineurs qui ont également des qualités décoratives, culinaires ou médicinales, citons le nepeta, l’hysope, la sauge, l’origan commun, la centaurée jacée, la bourrache. Cette annuelle se resème d’année en année et ses petites fleurs bleues peuvent agrémenter nos salades.
Avec ce mode de culture, notre jardin paraîtra certainement moins ordonné mais il sera plus vivant et nous permettra d’admirer davantage de papillons et autres bestioles.
Arthur
Ce printemps et cet été dans nos jardins
Le mois d’avril n’a guère été favorable à nos semis et plantations en pleine terre. Examinons les moyennes de température, ensoleillement et précipitations par rapport à celles des 30 dernières années : la température était de 1.4° inférieure, les précipitations ont été de 19.6 mm supérieures et il y a eu un manque d’ensoleillement de 22 heures.
Par conséquent, la levée des semis a été très lente, voire impossible pour les plus frileux. Ensuite, une longe période de sécheresse et de chaleur a suivi, environ 30 jours sans pluie sur mai et juin. En juin, les températures ont été supérieures de 3.6° et les précipitations inférieures de 30 mm, toujours par rapport aux moyennes des 30 dernières années. Le jardinier a donc été obligé de procéder à des arrosages réguliers s’il voulait conserver ses plants, d’où l’intérêt de recouvrir les sols au moyen de cartons, paille, tontes de pelouse, broyats, etc… Par la suite, le déficit de précipitations a été compensé par les nombreuses pluies de juillet-août et les jardins ont pu retrouver des conditions pratiquement normales.
Septembre commence avec de fortes chaleurs mais le sol étant bien humide, cela semble de bon augure pour les cultures de fin de saison.
Arthur
La lutte contre les ravageurs
Les limaces
L’hiver doux et les pluies quasi journalières que nous connaissons depuis l’automne ont favorisé la prolifération des limaces qui, déjà en fin d’hiver, mangeaient les pétales des pensées et des jonquilles. Elles se sont ensuite attaquées aux jeunes feuilles des plantes vivaces : asters, lupins et même raifort. Actuellement, dans les jardins les plus infestés, pratiquement aucune jeune plante n’est épargnée, même les tomates. Pour certaines, tout est réduit à néant.
Les produits dissuasifs ne sont plus une solution vu le nombre de ces bestioles. Elles ne sont pas toutes attirées par les pièges à bière. Il reste donc les granulés bio et le ramassage qui peut être très fructueux en début de nuit ou au lever du jour et, ensuite, leur destruction. Il n’est pas indiqué de contaminer le jardin des voisins ni de permettre à cet excédent de population d’engendrer de nouvelles générations.
Les chenilles du chou
Nos choux sont attaqués par deux espèces de papillons. La piéride du chou qui pond des œufs orange, chaque ponte représente une bonne dizaine d’œufs de la taille d’une graine de laitue. Ceux-ci sont pondus généralement sous les feuilles et se transforment en une grappe de petites chenilles rayées de noir et de jaune qui broutent les feuilles pour ne laisser que les nervures.
L’autre espèce est la piéride de la rave qui pond des œufs isolés également sous les feuilles mais de couleur verte. Les chenilles sont entièrement vertes, elles se cachent en se collant aux tiges des feuilles des jeunes plants ou pénètrent dans la tête des brocolis ou des choux-fleurs et adoptent la même position.
Si vous voyez des papillons se poser sur vos choux, une inspection sous les feuilles en fin de journée vous permettra de repérer assez facilement les œufs et de les écraser.
Vous pouvez écarter les papillons en déposant sur vos choux les gourmands que vous retirez de vos plants de tomates.
Que les prochains mois vous apportent des conditions favorables pour profiter pleinement de vos jardins. Bonnes vacances.
Arthur
Expositions 2020 et 2022
Sirault Neufmaison
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