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Gigot, Pol, Edouard, Joseph


Né à Sivry le 15 mars 1926


Membre actif du cercle dramatique Fraternitas de Sirault, il était encore élève au collège d’Enghien lorsque la guerre éclata en 1940. Rapidement, il rejoignit sa famille à Sirault, et après l’évacuation, reprit ses études au collège du Christ-Roi.

Ardent patriote, dès juillet 1941, il tenta sans succès de rejoindre l’Angleterre pour poursuivre la lutte. Déçu mais déterminé, il s’engagea alors dans la Résistance, sous la direction de son camarade Jean Lenoir. Son engagement fut intense et polyvalent, et ses supérieurs lui confièrent rapidement des responsabilités croissantes, jusqu’au grade de chef d’essaim.

Le 19 juin 1944, au moment de l’arrestation de son camarade Raymond Liénard, il reprit également les missions de ce dernier. Contraint d’abandonner ses études, il se consacra entièrement à la Résistance, accomplissant de nombreuses opérations périlleuses au service de la liberté.

Malheureusement, il ne connut pas la joie d’un combat ouvert. Lors du dernier parachutage, le 1er septembre 1944, il fut capturé avec son chef Albert Bériot dans les bois de Baudour. Le même jour, les Allemands les assassinèrent à Nimy. Son corps fut retrouvé le 21 octobre 1944.

En reconnaissance des services qu’il rendit, notamment en sauvant deux parachutistes de l’armée de l’air britannique, les autorités anglaises lui décernèrent un certificat de gratitude.

Peu avant sa mort, il confiait avec une profonde sérénité : « À 18 ans, on a bien le droit de mourir pour son pays. »

L’essayiste et écrivain Albert Deltenre lui rendit un hommage posthume, tout comme à Pol Gigot, son camarade tombé avec lui. Aujourd’hui, une rue de Sirault porte fièrement son nom, perpétuant le souvenir de son courage et de son sacrifice.

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