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Divers métiers


Au début du XIXe siècle, en 1833 précisément, Sirault était un véritable centre artisanal et industriel foisonnant d’activités diverses, reflétant la richesse et la diversité économique de la région à cette époque. On y trouvait notamment un four à chaux, essentiel pour l’amendement des terres agricoles, qui contribuait à améliorer la qualité des sols et la productivité des cultures.

La commune abritait également pas moins de quatre poteries, où étaient fabriqués des objets en terre cuite, ainsi que dix-huit panneries qui produisaient les fameuses tuiles nécessaires à la couverture des toits, un métier très répandu dans cette région. Une raffinerie de sel y fonctionnait aussi, un établissement indispensable à l’époque pour le traitement et la purification du sel, un produit de première nécessité.

Sur le plan alimentaire, Sirault comptait deux brasseries, témoignant de la tradition brassicole bien ancrée dans la région. Deux moulins à blé étaient en activité, servant à moudre le grain récolté localement, ce qui alimentait la population en farine pour la fabrication du pain, aliment de base.

L’artisanat y était aussi très présent avec cinq forges de maréchal-ferrant, où l’on fabriquait et entretenait les fers à cheval indispensables à la vie rurale et aux transports. Trois ateliers de charrons produisaient quant à eux des charrettes et autres véhicules à roues, indispensables pour le transport des marchandises et des personnes.

Enfin, douze métiers à toile de lin étaient en activité, soulignant l’importance du travail du textile dans la région. Ces ateliers contribuaient à la fabrication de toiles en lin, un matériau très utilisé à l’époque.

Aujourd’hui, toutes ces entreprises ont disparu, emportées par le temps et les évolutions économiques et industrielles. Cependant, elles restent le témoignage d’un passé riche et dynamique, qui a façonné l’identité et l’histoire de Sirault.

Menuisiers


Georges Martin menuisier à gauche et son patron Adelson

Document Jeuniaux Olivier

Cueilleurs de fruits


Aux fruits : Germain Buche et Léon Leclercq.

Courrier de l'Escaut du 25 mars 1906

On s'est introduit cette nuit dans le verger de Gustave Chevalier, à Sirault, et on a coupé 25 arbres à ras du sol, mais de façon à ce que les arbres puissent rester debout. On n'a constaté ce méfait inqualifiable que lorsque le vent renversa les arbres.
La gendarmerie de Baudour a ouvert une enquête.

Les Compagnons Batisseurs


Dans les années 1930, Sirault pouvait s’enorgueillir d’une équipe de maçons particulièrement compétente et soudée, connue sous le nom des Compagnons Bâtisseurs de Sirault. Ces artisans passionnés formaient un groupe dynamique et efficace, capable de réaliser la construction d’une maison en un temps record, souvent en seulement deux à trois semaines.

À cette époque, les moyens techniques étaient loin d’être aussi sophistiqués qu’aujourd’hui : il n’y avait pas de grues ni d’engins mécaniques pour faciliter les travaux. Tout reposait sur la force humaine, la coordination et l’expérience des ouvriers. Ces maçons, forts de leur savoir-faire traditionnel et d’un enthousiasme sans faille, mettaient tout leur cœur dans chaque chantier. Leur énergie et leur esprit d’équipe leur permettaient de surmonter les difficultés et d’accomplir un travail d’une grande qualité, malgré les conditions parfois ardues.

La vie sur le chantier suivait un rythme bien particulier, où le travail rigoureux alternait avec des moments de pause sacrés, indispensables pour reprendre des forces et resserrer les liens entre compagnons. Une photo d’époque témoigne de cet équilibre précieux : on y voit ces bâtisseurs, fiers et soudés, prenant un moment de répit bien mérité. Cette image capture non seulement l’esprit de camaraderie, mais aussi la tradition d’un métier exigeant, où chaque geste compte.

Ainsi, les Compagnons Bâtisseurs de Sirault des années 1930 incarnent à la fois le savoir-faire artisanal, la solidarité et la passion du travail bien fait, des valeurs qui ont marqué durablement l’histoire locale et le paysage architectural de la région.

Métiers

Tailleur de pierre
Nicolas Prévost tailleur de pierre, obtint la permission d'exploiter en 1787 l'ancienne carrière de calcaire au milieu du village de Sirault à la Rue Emile Lété (ex rue Neuve).

Marchands


Georges Martin marchand de beurre en 1940

Document Jeuniaux Olivier

Faits divers concernant les commerçants de Sirault


Courrier de l'Escaut du 10 janvier 1901

Homicide par imprudence
Mons 9 janvier, le tribunal correctionnel a terminé l'instruction de l'affaire à charge de M.Ovide P., pharmacien à Sirault. Monsieur P était prévenu d'avoir causé la mort d'un enfant de 3 1/2 ans, en délivrant des paquets d'opium qui devaient être administrés au petit malade.
Le prévenu a été condamné, conditionnellement, à 2 mois de prison et 100 fr d'amende.

Courrier de l'Escaut du 18 octobre 1909

Vol à Sirault
De notre correspondant de Mons :
Cette nuit, des voleurs restés inconnus se sont introduits chez Mme Adolphe Véron, lessiveuse, chez qu ils ont volé pour environ 200 francs de linge appartenant à une dame de Baudour.

Sirault Neufmaison Villerot

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